Nos animaux : nos thérapeutes !

Pourquoi incorporer un animal dans un processus thérapeutique ?

  • La présence de l'animal permet d'installer un climat apaisant, rassurant et agréable entre le client et le thérapeute.

  • L'animal sert de trait d'union et de médium d'intervention pour rendre la thérapie chaleureuse et moins intimidante. Cette atmosphère favorise l'établissement d'un bon lien de confiance entre le client et l'intervenant essentiel au déroulement de la thérapie.

  • L'animal peut s'insérer de façon active dans le processus en tant que stimulant, motivateur et renforçateur dans l'atteinte des objectifs thérapeutiques.

C'est quoi la Zoothérapie ?

Toute activité impliquant l'utilisation d'un animal auprès de personnes, dans un but récréatif ou clinique. Il est question de zoothérapie chaque fois qu'un animal est présent dans l'environnement immédiat d'un individu et qu'il permet d'améliorer son bien-être.

Selon F. Beiger, la zoothérapie est « une médiation qui s’exerce en individuelle ou en petit groupe de trois personnes maximum à l’aide d’un animal familier, consciencieusement sélectionné et éduqué, sous la responsabilité d’un professionnel de la santé, du social ou de l’enseignement spécialisé et dans l’environnement immédiat de personnes chez qui l’on recherche à éveiller des réactions visant à maintenir ou à améliorer son potentiel ludique, cognitif, physique, psychosocial ou affectif. »

Le terme de zoothérapie est un terme fréquemment utilisé au Québec : il est intéressant de rechercher les autres définitions données à ce terme sur les sites québécois de zoothérapie.

- Selon Rachel Lehotkay (copyrignt 2007), la zoothérapie est « un terme générique qui fait référence à toutes sortes d’interventions destinées à l’homme et faite avec l’aide d’un animal. Elle se définit comme une méthode d’intervention basée sur la relation particulière que l’homme a développée avec l’animal et qui a pour but d’améliorer la santé mentale ou physique d’une personne ou tout simplement sa qualité de vie. L’objectif de cette méthode peut ainsi être thérapeutique mais aussi préventif ou pédagogique. Dans chaque contexte, l’idée est la même et consiste à amener l’animal dans l’environnement de la personne ciblée afin de faciliter le lien entre celle-ci et l’intervenant. L’amélioration de cette relation permet alors d’atteindre plus rapidement l’objectif choisi. »

- Sur le site du centre l’Authentique, la définition qui est donnée a été inspirée par (1) Jules Loss dans « Pet facilitated Therapy in Human Health Care » (p. 124-145), un extrait de Bruce Fogle « Interrelations between People and Pets », Éd. Charles C. Thomas, 1981 et (2) par Zoothérapie-Québec, Montréal : « La zoothérapie est une technique thérapeutique, individuelle ou de groupe, caractérisée par l’utilisation d’un animal soigneusement sélectionné et entraîné avec lequel un intervenant dûment formé travaille pour maintenir ou améliorer la performance d’un client sur un ou plusieurs plans (cognitif, physique, psychologique, social ou affectif). Cette technique devrait idéalement être utilisée à l’intérieur d’une approche plus vaste qui l’encadre et lui donne un sens. » Selon ce centre, Zoothérapie et Thérapie assistée par l’animal (TAPA) sont synonymes (la tendance actuelle consiste à favoriser ce dernier terme).

En quoi consiste la médiation animale ?

L’utilisation de ce terme est plus récente. Les définitions sont moins nombreuses et ont été plus difficiles à recenser. Pour l’instant, les définitions trouvées s’apparentent à la définition d’autres termes tels AAA ou zoothérapie.

Sur le site de l’association Resilienfance, le terme de Médiation animale est apparenté aux Activités Associant l’Animal (AAA) : « Les termes de « médiation animale » ou AAA correspondent à une définition générique qui peut ensuite se préciser en fonction des orientations données aux activités ».


Les AAA sont associées à une intentionnalité : celle d’associer l’animal à un projet professionnel et/ou une compétence spécifique qu’il soit éducatif (AAA-E), social (AAA-S), thérapeutique (AAA-T) ou de recherche (AAA-R)(définition de l’AFIRAC et du GRETFA). « La médiation animale constitue donc une pratique professionnelle qui nécessite des intervenants ayant des compétences précises, et qui ne peut être confondue avec une pratique courante de loisirs autour de l’animal. Le but de la pratique de l’AAA est la recherche des interactions positives issues de la mise en relation intentionnelle homme-animal. Ces activités nécessitent la présence d’intervenants qui animent l’activité dans une orientation précise et de référents, personnes responsables des animaux, ayant une bonne connaissance de l’animal. »

La médiation animale, telle que définie par l’Institut Français de Zoothérapie « est avant tout un projet d’établissement passant par la volonté de la direction. Après une analyse des patients et de leurs pathologies, c’est la  mise en place d’un programme par le professionnel de la santé ou du social qui a été formé par IFZ à cet effet. Chaque programme est développé en concertation avec l’équipe soignante. Il y a impérativement un suivi, une mise en place d’échelles d’évaluations, des synthèses et une recherche scientifique tout au long des ateliers de médiation animale qui doivent être mis en place pour un minimum d’une année et avec une régularité dans les ateliers. »

La médiation animale s’apparente à la zoothérapie, telle qu’il la définit.

Il est certain qu’il existe de nombreuses autres définitions pour les AAA, la TFA, la zoothérapie, la médiation animale : le but de cet article n’était pas de toutes les recenser, mais de montrer les divergences qui existent et d’attirer l’attention sur les débats qui peuvent en découler.

Aujourd’hui, au sein de ces querelles et dans ce secteur en construction, on découvre l’apparition de nouveaux termes comme par exemple « les Interventions Assistées par l’Animal (IAA) » ( Rachel Lehotkay), la « remédiation de la relation homme -animal » sur le site “animaux et compagnie”…

De plus, à ces termes génériques, d’autres termes plus spécialisés, en fonction des espèces animales utilisées ont vu le jour : « équithérapie », « canithérapie »…

Activités assistés par l'animal (AAA) :

Activités permettant d'améliorer la qualité de vie des gens en augmentant leur motivation et leur participation aux loisirs éducatifs et récréatifs. Les AAA sont de type informel et de loisirs, elles s'effectuent souvent auprès de plusieurs personnes en même temps et les intervenants n'ont pas nécessairement des objectifs thérapeutiques précis à atteindre pour chaque client.

En France, l’AFIRAC a pris l’initiative en 1999 de réunir au sein d’un groupe de travail – le Gretfa – des spécialistes de disciplines très diverses – médecin, éthologue, psychologue, biologiste, vétérinaire. Son objectif : définir ce que recouvrent les Activités Associant l’Animal – AAA – et faire accepter et reconnaître, par les professionnels de la santé et de l’éducation, leurs effets positifs auprès des populations qui en bénéficient.
Les programmes identifiés et analysés par le Gretfa ont permis de constater que la présence de l’animal consiste généralement à l’associer à des activités dans le cadre d’actions sociales, éducatives et/ou thérapeutiques.

Selon ce groupe, le but de la pratique de l’AAA est la recherche des interactions positives issues de la mise en relation intentionnelle homme-animal.

L’AAA est « associée à une intentionnalité : celle d’associer l’animal à un projet professionnel et/ou une compétence spécifique. Cette intentionnalité va s’accompagner d’un projet, de garanties de formation, d’une méthode. » « L’objectif (…) est de mettre en place les conditions d’introduction d’un animal au sein d’une démarche : qu’elle soit éducative, sociale ou thérapeutique, en veillant à ne pas nuire ni aux sujets bénéficiaires, ni à l’animal, ni aux intervenants et/ou à la structure. »

Ce constat a conduit le Gretfa à proposer une définition générique – Activités Associant l’Animal – qui peut ensuite se préciser en fonction des orientations données aux programmes : éducatives (AAA-E), sociales (AAA-S), thérapeutiques (AAA-T) ou de recherches (AAA-R).

Depuis ces travaux réalisés par le Gretfa, d’autres définitions sont apparues pour parler de l’AAA.

Selon François Beiger, ce que l’on appelle plus communément l’A.A.A. « c’est avant tout de l’animation, des jeux, de l’occupationnel où le chien est le centre du jeu en pratique avec des groupes. Il n’y a aucune véritable recherche de thérapie. Aucune analyse. Pratiqué la plupart du temps par des bénévoles qui pour certains reçoivent une petite formation donnée par des clubs canins. »

F. Beiger distingue  l’AAA (ou l’animation avec l’aide d’un animal) de la médiation animale (ou zoothérapie).

Dans le travail de Maturité réalisé au Lycée Denis-de-Rougemont de Neuchâtel sous la direction de M. Yann Lenggenhager il est précisé que : « L’Activité assistée par l’animal (AAA) est le premier secteur d’application de la zoothérapie. La zoothérapie englobe deux secteurs spécifiques (TAA ou thérapie assistée par l’animal et AAA) :  L’activité assistée par l’animal est basée sur l’amélioration de la qualité de vie d’une personne grâce au contact régulier avec un animal, sélectionné en fonction des problèmes de l’individu. L’activité assistée par l’animal ne fixe aucun objectif ni aucune évaluation continue. Elle n’a pas réellement de prétentions médicales, bien qu’elle soit bénéfique pour la santé de chacun. »

Activité assisté par l'animal

Thérapie facilitée par l’animal (TFA) et thérapie assistée par l’animal (TAA)

Le Gretfa fait remarquer que le terme anglo-saxon  de "Pet-therapy" a conduit à proposer en premier lieu  en français le terme de TFA ou thérapie facilitée par l’animal.

Il a été très vite constaté par le groupe et par les premiers porteurs de projet en France, que la présence du terme « thérapie » pouvait déclencher des conflits auprès des acteurs du secteur médico-psycho-socio-éducatif (conflits présents aussi avec l’utilisation du terme de zoothérapie).

On rencontre néanmoins encore ce terme dans les dénominations utilisées dans le secteur de la médiation animale, mais avec des définitions différentes et plus précises de celles des débuts de la thérapie facilitée par l’animal.

Dans le travail de Maturité réalisé au Lycée Denis-de-Rougemont de Neuchâtel, sous la direction de M. Yann Lenggenhager, il est précisé que : « On appelle le deuxième secteur d’application de la zoothérapie , thérapie assistée par l’animal » ou « thérapie facilitée par l’animal ».

Elle est employée comme auxiliaire à d’autres thérapies conventionnelles.

L’animal facilite le contact entre le patient et le thérapeute, il remplit le rôle de médiateur entre les intervenants et facilite ainsi l’échange entre eux. On lui attribue alors le titre de « catalyseur ».

La thérapie facilitée par l’animal se pratique avec une personne spécialisée, un thérapeute dans la plupart des cas, qui met en place un programme structuré et organisé, et qui fixe dès le départ des objectifs. Il procède ensuite à des évaluations régulières du patient et de l’animal, afin de superviser l’évolution de leurs rapports ainsi que par la suite les améliorations de la santé du patient. Cette thérapie a pour but d’améliorer tout aussi bien l’état physique, psychologique, cognitif ou social de personnes souffrantes.

Selon la Delta Society, la définition de la thérapie assistée par l’animal (TAA) est la suivante : « La TAA est une intervention dirigée dans laquelle un animal rencontrant des critères spécifiques fait partie intégrante du processus de traitement. La TAA est dispensée ou dirigée par un professionnel du domaine de la santé ou du social qui intègre un animal dans le cadre de sa pratique professionnelle. La TAA est conçue pour promouvoir l’amélioration du fonctionnement physique, social, émotionnel ou cognitif de l’humain. La TAA peut être dispensée dans une variété d’environnements différents et peut se faire de manière individuelle ou en groupe. Des objectifs spécifiques pour chaque individu concerné sont identifiés par le professionnel et les progrès sont mesurés et consignés. »

Thérapie assistée par l'animal (TAA) :

Intervention professionnelle dans laquelle l'animal est intégré dans le but de varier le programme thérapeutique régulier. La TAA est dirigée par un professionnel, elle s'effectue souvent seule à seule et l'animal sert d'intermédiaire entre l'intervenant et l'individu présentant des difficultés; dans la TAA, l'animal sert "d'outil" d'intervention permettant à l'intervenant d'atteindre des objectifs thérapeutiques précis.

Les bienfaits des animaux
Le contact avec l'animal étant apaisant, il aide la personne à être plus réceptive aux traitements qu'elle reçoit en diminuant sa résistance face à l'inconnu.

  • Les intervenants accompagnés d'un animal se voient souvent attribuer des qualités similaires à l'animal (amical, accessible, sans préjugé, authentique, etc.).

  • L'animal permet de faire tomber les barrières et d'établir plus aisément le lien de confiance entre le thérapeute et son client.

  • L'animal constitue un stimulus simple et connu de tous.

  • L'animal ne porte pas de jugement de valeur et accepte les gens sans condition, peu importe leur état de santé ou leur apparence.

  • Les interactions avec les animaux augmentent l'estime de soi et le sens des responsabilités des individus.

  • L'animal offre une compagnie agréable, des activités plaisantes et incitent à l'exercice : il fait rire, procure du plaisir et de la détente à caresser et à observer et apporte du changement dans la réalité quotidienne des personnes présentant des difficultés cognitives, psychologiques et/ou physiques. 

En somme, l'ensemble de ces qualités permettent au professionnel d'entrer plus facilement en relation avec l'individu et de diminuer l'anxiété induite chez celui-ci par la simple présence du thérapeute ou par la situation thérapeutique en soi. L'animal facilite le travail des professionnels; il se veut un complément du travail du thérapeute. En d'autres termes, l'animal sert de « trait d'union », de catalyseur social, de « briseur de glace » entre le thérapeute et son client. L'animal seul n'est pas suffisant pour produire des changements thérapeutiques et il ne peut constituer un substitut pour la relation humaine. On ne peut prétendre que l'animal en lui-même puisse entièrement guérir une maladie; c'est pourquoi le rôle d'un thérapeute qualifié demeure important dans le processus thérapeutique, c'est un travail d'équipe !

Un jeune chien d'assistance psychiatrique en entraînement

La thérapie assistée par le chien (TAC) ouvre devant nous un champ béant forçant les débats qui risqueront d’être houleux. Pourquoi ?

D’abord la TAC ou ses nombreuses et changeantes dénominations (thérapie assistée par le chien, zoothérapie, médiation animale… autant de mots qui ne sont pas des synonymes) réunit autour d’une même personne (parle-t-on de patient, de malade, de bénéficiaire, de client…?) différents intervenants lourdement encadrés par leurs univers disciplinaires respectifs.
Le médecin (thérapeute, spécialiste, dit-on médecine curative, médecine préventive…), l’intervenant en TAC avec son bagage professionnel (de la santé, du social, de l’enseignement spécialisé ou…), l’équipe médicale (infirmières, aides-soignantes….) parfois les autres (vétérinaires, scientifiques…) et le chien (provenant d’une famille d’accueil, d’un éleveur, de la maison, chien-mascotte, chien résident…). Le tout dans un environnement spécifique (hospitalier, CHSLD, ferme thérapeutique…).

Ce mixage hétéroclite et conjectural a pour objectif de déployer une technique ? une approche ? une intervention? une méthode? une thérapie?… dans une situation de souffrance humaine.

Pour des résultats sous tension : Ça marche ? Ça marche pas ?

Des résultats qui de toute manière sont jugés insuffisants par les tenants de la science forte qui fixent les règles de ceux qui veulent être reconnus. Ces derniers forcément s’engagent dans une course à la batterie de tests, de protocoles, de travaux expérimentaux… pour souvent récolter des anecdotes, ça veut dire dans le langage des tenants de la science forte l’extrême opposé de la généralisation des savoirs.

La TAC est l’idéal-type de l’incertitude dans un monde de tolérance zéro et de principes de précaution. Elle force un nécessaire recours à l’anthropomorphisme. Mais faut surtout pas l’avouer…. Elle est basée sur une certaine conception de la vie portée par chacun des partenaires en lice, subjectivité pas toujours reconnue et acceptée…. Elle induit que les rapports homme-chien sont assimilés à un système social total qui englobe l’ensemble des activités humaines, cette vue est carrément occultée. Comme sont effacés des regards les affects indissociables de cette approche, intervention, technique, thérapie…
La TAC bouscule les tenants de la pensée unique biomédicale pour le meilleur !

La cynothérapie

La zoothérapie est un nouveau secteur d'activités qui vise, avec la coopération d'un animal, au développement et à l'épanouissement de soi, ainsi qu’à l'enrichissement de la vie de relations.

Grâce à la complicité qui s’instaure avec le chien, la cynothérapie encourage l'évolution de l'état d'un patient dans sa totalité psycho-somatique. Lors des séances de cynothérapie, l’accent est mis sur ce qui se joue dans un moment de rencontre et de contact avec l’animal , aux niveaux du corps, de l’affect et des représentations mentales.

Le patient peut ainsi vivre un moment de relations riche en émotions, où il est accueilli dans sa singularité et sa différence.

Au niveau physique, la cynothérapie permet un travail sur :

• La conscience spatiale du corps, la coordination des mouvements, le développement de la motricité .

La conduite d’un chien suppose l’apprentissage d’une « technique du corps » : l’enchaînement de mouvements, d’attitudes et de mots.

Cette technique sera la base d’une coopération joyeuse avec l’animal.

• La gestion de la force physique, la capacité respiratoire.

Au moment de rencontrer un chiot, le patient apprend à tempérer sa force, son enthousiasme – condition pour que le chiot lui-même entre en contact avec le patient.

• Les capacités d'attention continue et de mémorisation.

En collaboration avec le chien, le patient apprend et pour les personnes âgées, ré-apprend à enchaîner plusieurs exercices de marche au pied, d’assis, etc. Tout au long des exercices, le patient doit rester attentif au chien, et même mieux : en contact avec lui.

Au niveau personnel, la conduite d'un chien permet un travail sur :

• Le développement de l'autonomie .

Tant que le patient n’a rien dit ou demandé au chien, celui-ci ne réalise rien ou fait ce qu’il veut.

Le patient est dès lors contraint d’organiser des gestes et de poser un acte pour engager le chien à travailler avec lui.

• La confiance en soi, l'extériorisation et la valorisation de soi .

Le fait d’apprendre à initier une collaboration de qualité avec un chien dans un cadre donné peut contribuer à augmenter la confiance en soi et le sentiment de sa valeur.

Lors des séances de cynothérapie, le patient est parfois amené à «sortir» de lui-même une présence, des qualités qu’il ne soupçonnait peut-être pas.

Si certains de ces bienfaits ou de ces avantages peuvent être procurés par l'hippothérapie, force est cependant de constater que celle-ci est moins accessible que la cynothérapie.

Le cheval circule dans des endroits très spécifiques et il n'est pas donné à tout le monde d'en côtoyer.

En revanche, apprendre à se comporter vis-à-vis d'un chien quel qu'il soit, à comprendre le chien et à communiquer avec lui, est quelque chose d’important pour tous : touts les personnes, en ville comme à la campagne, sont amenés à croiser des chiens et à gérer des interactions avec eux.

Ils découvrent parfois que les chiens rencontrés par hasard ou en famille ne sont pas tous sociables et que dès lors des mesures de prudence s’imposent.

En cynothérapie, ne sont mis à contribution que des chiens sélectionnés pour leur équilibre, socialisés dès leur plus jeune âge et éduqués de façon continue.

Plusieurs études ont démontré les bienfaits des animaux de compagnie pour la prévention dans le domaine de la santé. Citons, par exemple :

•   Une diminution du stress quotidien (Professeur Reinhold Bergier - Université de Bonn).

•  Une diminution de l'ordre de 50% des problèmes mineurs de santé chez les possesseurs d'animaux (Docteur J.A. Serpeil - Université de Cambridge).

•  Une diminution de la pression sanguine et du rythme cardiaque chez les personnes contemplant un animal (Docteurs Aaron Katcher, Hermans Segal et Alan Beck).

•  Une diminution des taux de cholestérol, des triglycérides et de la pression artérielle (Australie, 1995).

•   Une stimulation permettant de rester actif (Docteur Marcos Einis).
•   Un effet anti-dépresseur (Docteur Karen Allen de l'Université de l'Etat de New-York).

Ces études scientifiques nous montrent donc l'intérêt de posséder et de côtoyer des animaux. 

Le chien, quand à lui, a encore de multiple autre facettes. Il est  aussi : 

•   Une aide précieuse pour les handicapés sensoriels, moteur et mentaux.

•   Un auditeur infatigable.

•   Un facteur d'apaisement en prison.

•   Un compagnon de jeu pour l'enfant. Il est utile dans son développement psychoaffectif.

•   Un substitut de frère ou de soeur.

•   Un dérivatif à l'angoisse, à l'ennui.

•   Un facilitateur relationnel qui aide au développement des relations avec autrui.

•   Un ami et confident qui procure un réel soutien.

•   Etc...

Mais ce n'est pas tout car il sert aussi a :

•   La suppression du sentiment de solitude chez les personnes qu'elles soient âgées ou non.
•   L'apprentissage du deuil.
•   A l'éveil de l'intérêt chez l'enfant autiste.
•   Aux visites à domicile ou en institution.
•   A faciliter la séparation entre enfants et parents lors d'une hospitalisation.
•   A développer le sentiment de responsabilité.
•   Etc...

Et contrairement à l'humain, un animal ne trahit jamais la personne...


 

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Qui est Sagéiste © ?

Toute personne de plus de 60 ans voulant croquer la vie à pleines dents et ce le plus longtemps possible !
Rire, partager et jouer un rôle dans la société qui nous entoure, voilà les objectifs d'un sagéiste. Il communique, partage et tend à participer à la création d'une économie durable et responsable visant à diminuer les inégalités entre jeunes et personnes âgées.
Les Sagéistes sont les piliers d'un monde où l'âge n'est plus une barrière ni une contrainte. L'intergénération est le maître-mot et ils préparent main dans la main le monde de demain, un monde où chacun à sa place qu'importe son âge.

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